En ce début de semaine dédiée à la reconnaissance des enseignants du Québec, je désire prendre quelques lignes pour saluer, à ma façon, le travail quotidien qu’ils accomplissent brillamment auprès des élèves qui leur sont confiés.
Les enseignants, des athlètes de haut niveau
Choisir de devenir enseignant, c’est choisir de courir un marathon chaque année. Bien sûr, il s’agit d’une allégorie et je l’utilise en sachant pertinemment qu’être enseignant ce n’est pas un exercice purement individuel. L’idée est tout de même là. Peu importe la nature ou l’intensité de l’entraînement, la forme physique au départ ou la qualité de l’équipement du coureur, un marathon reste un marathon : une course de fond où il est important de bien gérer ses énergies et les distractions pour éviter le « mur » du 30e kilomètre.
Ainsi, être enseignant (et je dirais, au sens plus large, occuper une fonction dans une école) c’est être un athlète de haut niveau qui, chaque année scolaire, tente de se dépasser sur un parcours parfois semé d’embûches. C’est savoir partir tranquillement, mais d’un pas assuré (à tout le moins en avoir l’air). C’est être capable d’affronter des vents de face tout en gardant son rythme. C’est devoir gérer sa faim et sa soif pour éviter les crampes. C’est savoir ralentir (ou même marcher, si c’est nécessaire) aux endroits ou aux moments opportuns. Finalement, être enseignant c’est terminer sa course en étant fier de soi. Tant mieux si on a dépassé nos objectifs, mais ce qui importe surtout c’est d’avoir le goût de recommencer l’année suivante, de se mesurer à un autre parcours, de faire mieux ou différemment. Toutes les motivations sont bonnes pour reprendre l’entraînement en vue d’un prochain marathon. Ouf! Pas toujours facile tout ça… La course peut paraître longue, être éreintante pour certains, voire insurmontable pour d’autres. C’est exactement pourquoi il importe de prendre quelques instants, à l’instar des supporteurs massés le long du parcours d’un marathon, pour encourager, féliciter, motiver, applaudir, rafraîchir, soutenir ou réconforter.
Toutes les raisons et tous les moments de l’année sont bons pour remercier un enseignant et lui donner une « tape dans le dos », mais profitons de cette semaine spécialement dédiée à la reconnaissance de la profession pour souligner les résultats de la première moitié de son marathon. Donnons-lui tout de suite sa médaille d’or!
Très bel article Frédéric! Les mots sont vraiment bien choisis!
Bon dimanche sportif!
Marie-Andrée Laliberté
Directrice adjointe préscolaire à 3e année – responsable de la vie scolaire
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École Saint-Joseph (1985)
4080 de Lorimier
Montréal (Québec) H2K 3X7
Tél. : (514) 526-8288 poste 225
http://www.stjoseph.qc.ca
Mon École Saint-Joseph : innovante, stimulante, inspirante!
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Merci pour ton commentaire! :))
C’est sans prétention, mais je trouvais tellement que l’analogie illustrait bien notre quotidien…
Bonne journée à toi aussi!
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Bravo! Tu en as touché plus qu’une (un). Merci!!!
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Merci, c’est gentil!
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Je suis émue…merci. D’une étudiante en enseignement en adaptation scolaire et sociale
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Merci pour votre commentaire. Bonne poursuite en enseignement!
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Un monde meilleur, un élève à la fois…
Bravo pour ce brillant article qui a dû toucher le cœur de plus d’un enseignant!
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Merci Natacha pour ces bons mots! Ce genre de rétroaction est toujours apprécié.
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C’est un très beau texte ! Bravo M.Brazeau !!
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Merci pour ce message touchant et tellement vrai!
Je reçois ma « médaille d’or » avec fierté. 🙂
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Porte ta médaille fièrement; tu la mérites tellement!
Merci Hélène pour ton commentaire.
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